
272 militaires présumé auteurs de tueries, viol et pillages les exactions à Kabare dans la province du Sud-Kivu, comparaissent devant le Tribunal Militaire de Garnison de Bukavu.
Parmi eux plus de 92 ont été identifiés depuis le lundi 10 février jour du début de l'audience foraine jusqu'à ce mardi 11 février 2025.
Il s’agit de militaires des Forces Armées Congolaises de première et de deuxième classe. Ils sont accusés d’être à l’origine de plusieurs cas d’intrusion , meurtre, viol, vol dans plusieurs maisons des civils, pillage, la disparition des munitions, la violation des consignes, l’association des malfaiteurs.
Les avocats de la partie civile exigent une ferme condamnation de ces actes à la base de la détérioration de la situation sécuritaire et du décès de 12 personnes dont figurent 3 femmes et plusieurs blessés dans les territoires de Kabare et Kalehe. Un nombre provisoire qui peu d’augmenter d’un moment à l’autre.
La partie civile entend une peine capitale contre ceux qui seront reconnus coupables des actes de vandalisme qui ont causé plusieurs victimes dans trois groupements dont Miti, Bugorhe, Irhambi, Katana et dans le territoire de Kalehe ou ils avaient été déployés.
Il s’agit de militaires des Forces Armées Congolaises de première et de deuxième classe, ainsi que de Wazalendo. Ils sont accusés d’être à l’origine de plusieurs cas d’intrusion , meurtre, viol, vol dans plusieurs maisons des civils, pillage, la disparition des munitions, la violation des consignes, l’association des malfaiteurs.
Maitre Pascal MUPENDA, l’un des conseils de la partie civile, espère qu’une peine de mort contre les prévenus serait une réponse aux population victimes, et au rétablissement de la sécurité dans ces milieux où la population vit dans une psychose totale.
« Les 84 personnes qui sont devant la barre, dont tous sont des militaires des FARDC, sont celles que nous estimons être les auteurs des faits qui leur sont reprochés aujourd’hui. Mais au-delà de ça, il y a aussi les personnes qui ont été blessées par balles. Nous allons montrer devant la cour militaire que ce sont eux les auteurs matériels et qu’ils méritent pour nous une sanction sévère, et la sanction n’est autre que la condamnation la plus lourde et c’est notre attente la plus ultime que nous attendons et nous espérons que le tribunal ne manquera pas de nous rencontrer dans nos moyens parce que nous allons présenter les faits tout en restant dans l’attente du droit qui ne débouchera qu’à leur condamnation,» a-t-il indiqué.
Les faits qui ont conduit à ce procès se sont déroulés dans la nuit du 7 au 8 février dans les territoires de Kabare et Kalehe au Sud-Kivu.
Philémon MUTULA.
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