Depuis la chute de la ville de Goma (Nord-Kivu) et plusieurs localités du territoire de Kalehe dans la province du Sud-Kivu par les rebelles du M23, plusieurs radios communautaires sont réduites au silence et des journalistes vivent clandestinement et ne peuvent plus exercer leur profession.
« Ces derniers sont muselés et d'autres ne peuvent plus informer en toute indépendance, en liberté et neutralité », indique un défenseur des droits humains qui a requis l'anonymat.
Les défenseurs des droits humains ne sont pas exemptés de cette situation car il est difficile pour eux de faire des descentes sur le terrain pour documenter les violations et abus des droits humains, ajoute notre source.
"À Minova par exemple, les réseaux mobiles sont coupés et les installations des stations de radios communautaires ont été assiégées par les rebelles du M23".
Dans leur récent meeting au Stade milles arbres de Minova, les rebelles du M23 appuyés par le Rwanda avaient indiqué qu'ils sont à la recherche de trois journalistes de Minova pour des sanctions sans préciser leurs noms.
Vu qu'ils n'avaient pas précisé les noms de journalistes visés, dès lors, tous les journalistes de ce coins vivent avec la peur au ventre.
A cela s'ajoute la mort de 3 000 personnes qui ont péri suite aux affrontements dans la ville de Goma ainsi que le mouvement massif de la population qui est observé dans les Zones occupées par les agresseurs.
Les journalistes ainsi que les défenseurs des droits humains demandent au gouvernement congolais et à la communauté internationale de trouver une solution urgente à la crise sécuritaire qui prévaut dans les provinces du Nord et Sud-Kivu dans l'Est de la Réputation Démocratique du Congo occasionné par les rebelles du M23 appuyés par le Rwanda.
La rédaction.
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