Quatre jours après la tuerie par balle d’un Muzalendo par un élément de la Police Nationale Congolaise à Mulima, une localité située dans le groupement des Basilocha, secteur de Tanganika, territoire de Fizi au Sud-Kivu, les réactions ne cessent de tomber de partout indique le média en ligne Kivutimes.com
C’est le cas du Chef de groupement de Bashilocha, monsieur MSAMBYA NONDO qui sollicite auprès des autorités militaires les mesures portant interdiction de port d’armes par les militaires, policiers ainsi que les wazalendo dans des bistrots à Mulima dans le but de prévenir les dégâts humains qui sont souvent signalés suite à des situations liées à l’état d’ébriété de ces porteurs d’armes.
Cependant, il condamne les allégations de certaines personnes non informées disant qu’après cet acte il y a eu une tension ethnique entre les groupes Bembe et Fuliru.
Cet incident serait causé par l’ivresse et non des conflits ethniques entre les Bembe et Fuliiru.
Les enquêtes continuent, l’auteur de ce drame n’est pas encore retrouvé précise cette autorité locale qui rappelle aux autorités compétentes leur rôle de bien jouer leur rôle.
« Notre appel aux autorités est de prendre des mesures qui s’imposent pour interdire leurs militaires de ne jamais porter d’armes dans des bistrots, pour éviter les dégâts y relatifs. » a-t-il déclaré à Kivutimes.
Tout en condamnant cet acte inhumain, le Chef de groupement de Bashilocha demande le renforcement des enquêtes afin que l’auteur soit déniché et condamné selon la loi.
Isaac BASHOMBE.
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