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Bukavu : Malgré les explications de la SNEL, les mouvements citoyens passent à la vitesse supérieure et annonce une marche pacifique


Le consortium des mouvements citoyens et groupes de pression réunis au sein du Bloc Uni pour le Développement du Congo (BUDC) annonce une marche pacifique, ce mardi 10 novembre 2024 pour réclamer la transparence sur les statistiques de 1% de la taxe sur l’éclairage public depuis le 20 novembre 2020 jusqu’à nos jours.


Ce consortium des mouvements citoyens le fait savoir dans une lettre d’information signée par dix représentants des mouvements citoyens de la ville le 12 novembre 2024, adressée au Maire de la ville.

« Cette marche partira du Rond-Point MUZIHIRWA à Nyawera jusqu’au Gouvernorat de Province où un mémorandum sera lu et déposé à l’autorité provinciale à partir de 9 heures justes », peut-on lire dans ce document.

Quelques jours avant cette annonce, le Directeur Régional de la Société Nationale d’Electricité (SNEL) au Sud-Kivu monsieur Jovit MULEMANGABO avait réuni à son bureau certains acteurs de la Société Civile pour leur expliqués sur la gestion de 1% de la taxe sur l’éclairage public qui est perçu à la facture des abonnés de la SNEL.


Dans ces assises, le répondant de la SNEL avait indiqué que cette structure étatique verse mensuellement à la Mairie les frais perçus pour cette taxe. C’est ainsi que l’autorité urbaine avait indiqué que l’argent qui lui est souvent envoyé est utilisé pour la maintenance des projecteurs et l’achat de nouveaux équipements d’éclairage public.


N’étant pas satisfait de toutes ces explications, le consortium des mouvements citoyens et groupes de pression réunis au sein du Bloc Uni pour le Développement du Congo décide de passer à la vitesse supérieure pour exiger la transparence dans la gestion de cette taxe, car selon eux, la ville de Bukavu est toujours dans le noir et la population continue à s’acquitter de ses obligations.  


Cette situation fait l’objet d’une insécurité grandissante qui est observée ces derniers temps dans la ville, car des corps sans vie sont ramassés un peu partout presque chaque jour, sans citer les cas de pillages et des braquages.


Ces activistes des Droits Humains ont foi à l’autorité provinciale de pouvoir mettre de l’ordre dans ce secteur.


Jeanne KASONGO.

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