Réussir ce pari recommande le concours de tous, gouvernants et gouvernés car il s’agit ici d’un sérieux problème social.
La pluie torrentielle qui s’est abattue sur toute l’étendue de la province du Sud-Kivu a causé des dégâts énormes sur son passage, tels que des inondations dans certains quartiers de la ville de Bukavu, à Uvira ainsi qu’en dehors de la province.
Toutes les eaux de ruissellement charrient des matières non biodégradables. On ne cessera jamais de le dire, car la ville de Bukavu, anciennement appelée la verte ne mérite plus cette configuration actuelle aux sens propre et figuré.
L’insalubrité continue à faire son bonhomme de chemin partout dans différents quartiers de la ville de Bukavu, en cette période de mi- saison de pluie, qui selon les scientifiques et les météo disent que cette situation va jusqu’au 22 aout 2022.
Depuis des temps anciens, la ville de Bukavu servait de villégiature pour ceux qui voulaient vivre sereinement dans une nature intacte, favorisée par le couvert végétal dense et bercée par la douceur d’un climat tempéré influencé par les eaux du lac Kivu et les montagnes boisées par la Mission Antiérosive « MAE », une branche des services de l’hôtel de ville.
Nous avons toujours le devoir de rappeler cela pour tenter de transformer positivement la nature des habitants de cette ville de Bukavu.
« Transformer positivement la culture » revient à dire, adopter un comportement civilisé en respectant les lois du pays dans plusieurs secteurs clés.
La ville est sale, une évidence que reconnaît ceux qui ont connu Bukavu, à l’époque belge et juste après la colonisation, lorsque les congolais étaient autorisés de venir séjourner en ville et y loger même.
Selon l’histoire, la ville de Bukavu était construite pour 300.000 habitants, actuellement elle peut compter plus de 4.000.000 d’habitants, avec une population galopante chaque année.
Le Réseau des Radios et Télévisions Communautaires du Sud-Kivu, RATECO , a contacté le service de l’Administration de la Mairie qui s’occupe des travaux d’assainissement et qui veut voir l’émergence de cette activité, il se dit aussi être inquiet de la situation du moment. Il explique :’’ Une étude pilote faite par les étudiants de l’Université Officielle de Bukavu, UOB en sigle, un travail qui est exécuté par la GIZ, sur la gestion des déchets plastiques en milieu urbain. Ce projet pilote est financé par la GIZ et va prendre fin au 31 aout 2022. Ce qui reste c’est de faire une continuité dans les recherches en vue d’obtenir de machines capables de les aider à la transformation de ces déchets en matières premières. Il y aura des appuis en machines, qui doivent aider à la transformation des matières premières pour en faire de pavés qui aideront à la construction de route et quartiers environnant la ville’’.
Dire que la Mairie, peut suspendre l’importation des boissons fortement alcoolisées, est un phénomène difficile, car cela ne dépend pas de la Marie seule.
Certaines organisations comme SAVE, FDEA, AGDED sont des structures qui accompagnent la Mairie dans la réalisation de ces travaux d’assainissement suite aux moyens dont elles disposent a expliqué monsieur Espoir KIBUKILA, Chargé de l’Administration au sein de la Mairie.
Isaac BASHOMBE, RATECO-SK