Les habitants de la ville d’Uvira en carence de la viande de bœufs. Dans plusieurs boucheries et marchés, on assiste à une baisse de la quantité de la viande vendue par jour et son prix a grimpé d’une manière visible. Cette baisse de la quantité de la viande sur le marché affecte négativement la vie de la population à Uvira qui consomme cette viande chaque jour.
Des personnes rencontrées au marché Kalimabenge situé dans le quartier KALUNDU en Commune portant le même nom, disent qu’un kilogramme de la viande qui s’achetait jadis à 9000FC, équivalent à 4,5$ aujourd’hui il s’achète à 11000FC,équivalent à 5,5$ voire même 12000FC,équivalent à 6$ ont donné ces informations à votre Réseau des Radios et Télévisions Communautaires du Sud-Kivu, RATECO-SK en sigle.
Un commerçant des vaches rencontré à l’abattoir Kalimabenge nous a expliqué : « Ce dernier temps, nous avons des problèmes sérieux, dans les années passées, nous achetions une vache à 200 dollars américains aujourd’hui nous l’achetons à 500$ ou même à 600$. La cause est que des vaches sont introuvables dans les hauts plateaux d’Uvira, Fizi et Mwenga. Dans plusieurs endroits où on achetait des vaches aujourd’hui on nous dit que depuis le déclenchement des atrocités dans les hauts et moyens plateaux d’Uvira, Fizi et Mwenga les vaches ont été razziées par les groupes armés et que peu des vaches qui restent ne sont plus à vendre ».
D’autres sources renseignent que l’autre cause serait la suspension de la traversée des vaches venues du Burundi suite à la fièvre de la vallée du rift qui ravage les vaches au Burundi.
Nos sources demandent au gouvernement de prendre des mesures pour sécuriser les vaches qui restent dans les hauts plateaux pour que demain la zone ne tombe pas dans le manque total de la viande.
Des vaches dans les hauts plateaux d’Uvira, Fizi et Mwenga ont été emportées par les Mai-mai, un nombre de 250, dans plusieurs attaques des groupes armes, le cas le plus récent est celui de novembre 2021 où 250 vaches ont été pillées.
La population a plusieurs fois dénoncé ces actes et crier au secours de la part du gouvernement sans succès, mais dans plusieurs villages des hauts plateaux d’Uvira, Fizi et Mwenga, il n’y a aucune vache et là où elles sont, c’est en nombre insignifiant.
Isaac BASHOMBE, RATECO-SK