Le Réseau des Radios et Télévisions Communautaires du Sud-Kivu, « RATECO », regrette de voir encore l’insécurité refaire surface dans le groupement de Karhongo.
Quatre familles ont été visitées par des hommes en armes à feu et blanches non autrement identifiés dans le village de Kabiganda en groupement de Karhongo, territoire de Walungu, Province du Sud Kivu.
Kabiganda est un village situé à plus ou moins 3 km du centre commercial de Munya.
Au cours de cette attaque des téléphones et une somme importante d’argent ont été emportés. C’était dans la nuit du dimanche 29 au lundi 30 mai 2022 vers 23 heures.
» Ils étaient au nombre de 6. Ils avaient des armes à feu et blanches. Ils ont forcé la porte et sont parvenus à entrer dans la maison. Ils ont intimidé tout le monde de différentes manières avant de prendre de l’argent et des téléphones portables. Ces gens ont fouillé partout dans la maison pour chercher de l’argent. Ils parlaient Kiswahili et Lingala. Certains étaient dehors et d’autres dans la maison. » a dit un membre de l’une des familles attaquées.
Selon la même source, ils sont aussi partis avec la femme de monsieur KALIBUZO mais à cause de l’obscurité elle a échappé dans les bananeraies.
Dans la famille de Monsieur ALIMASI, Directeur de l’EP YERIKO, ils ont tenté de forcer la porte mais sans succès. Ces derniers ont tiré une balle dans la serrure de la porte mais ils n’ont pas réussi à l’ouvrir. C’est ainsi qu’ils ont réussi à blesser avec une arme blanche à travers la fenêtre un jeune de cette famille qui ne voulait pas ouvrir la porte.
Aussitôt alertés par des cris de secours, les voisins sont intervenus et ces malfrats ont pris la poudre d’escampette.
Pour se frayer le passage, ils ont tiré deux balles en l’air.
Cette information est confirmée par la Société Civile locale qui regrette de voir encore l’insécurité refaire surface dans le groupement de Karhongo.
Elle appelle la population à la vigilance et aux autorités de renforcer la sécurité dans le groupement de Karhongo en général afin de mettre hors état de nuire les paisibles citoyens.
Il sied de rappeler que la semaine passée, le village de Kamina était la cible des hommes en armes et plusieurs biens avaient été emportés.
Emmanuel BASHOMBANA
