La Société Civile Urbaine de la ville de Bukavu en collaboration avec la population ont décrété une journée sans transport, ce mardi 24 mai 2022 sur toute l’étendue de la ville de Bukavu et ses périphéries, dans l’objectif d’exigé l’autorité provinciale de réhabiliter les routes. Sans cela, on va procéder au non-paiement des taxes qui reviennent au trésor public, car la population ne voit pas une contrepartie de cet argent verser à la province chaque jour qui passe. Certains tronçons urbains restent jusqu’à présent non réhabilités depuis que ces travaux ont débuté selon les recommandations données à la population, il y a de cela trois ans. Toute la ville a été en ébullition ce matin, depuis Panzi jusqu’à Nyawera où aucun véhicule n’a été autorisé à transporter une personne, ni bajajs, seuls les motards ont profité de cette journée pour renfler leurs poches par les courses d’ici et là. Les véhicules des agents des services œuvrant dans la ville étaient autorisés seuls à circuler pour amener leurs personnels au bureau et d’autres des agences des Nations Unies et ONG locales.
Des actions d’incivismes vont continuer à se faire par la dite population estimée à plus de 3 .000.000 d’habitants qui selon eux souffrent par manque de routes.
Elle poursuit en disant : nous n’avons plus besoin de discours, nous voulons voir des actions concrètes, car trop, c’est trop ; a ajouté les manifestants qui étaient au rond-point Major-Vangu depuis 6h00 du matin.
Au lieu que notre province aille de l’avant, on ne fait que reculer toujours dans tous les domaines : infrastructures, paiement des agents de l’Etat, enseignants, Policiers et autres agents de la Fonction Publique.
Mêmes les services de l’Etat qui devraient épauler les habitants continuent à les tracasser dans le paiement des taxes exorbitantes, les factures de la SNEL et de la REGIDESO, n’en parlons pas au moment où ont fait une semaine sans voir l’eau couler dans nos robinets.
Que demande la population de Bukavu : pas assez de choses. Seulement qu’on puisse réhabiliter la voirie urbaine, le tronçon Ruzizi II Place Major-Vangu, la route Kibonge, le tronçon Feu-rouge et Saïo, les routes pouvant aider à raccourcir le chemin pour éviter les embouteillages sur l’avenue Patrice Emery Lumumba, Place de l’Indépendance- Bagira, Essence- Panzi, sans oublier la route Lycée Wima jusqu’à Chiriri , et au lieu appelé Yesu-Yesu jusqu’à Chimpunda en passant par le carrefour en Commune de Kadutu.
Afin, le tronçon routier Bukavu- Kavumu, sans oublier la route Bukavu- Goma qui est d’intérêt National, et dont les fonds de la Banque Mondiale sont disponibles pour exécuter tous ces travaux. Mais qui s’en occupent ?
Votre reporter du RATECO-SK a circulé et a fait un constat que les activités de ce jour n’ont repris que dans les après-midi, où la circulation des bus, taxis, bajajs et autres engins a commencé pour ne pas perdre toute la journée, car, certains chauffeurs vivent au taux du jour.
Isaac BASHOMBE, RATECO-SK