La non maintenance des ouvrages réalisés par le Gouvernement Congolais à travers ses partenaires dans la ville de Bukavu risque d’être abîmé avant la durée de vie prévue par le constructeur.
Le constat est amer et a été fait par votre reporter sur l’avenue IRAMBO dans la Commune d’Ibanda, où les passagers observent des actes de vandalisme posés par certains riverains de l’avenue qui mène vers le cimetière de la Ruzizi, le Camp Saïo, le Barrage électrique de Ruzizi premier et au quartier latin.
Construite récemment par la Banque Mondiale dans le cadre de Développement (PDU), aujourd’hui, cette route est victime de plusieurs actes d’incivisme et qui gangrènent la société dans laquelle nous vivons.
A part la mauvaise habitude de brûler les pneus sur la chaussée lors des manifestations, les habitants s’évertuent aussi à jeter des immondices dans la canalisation.
Ce qui occasionne le débordement des eaux sur la route avec toutes ses conséquences. Certains cassent même des barrières de protection de la route, d’autres construisent leurs maisons, églises jusqu’aux trottoirs avec comme conséquences la destruction du système de protection de la route.
D’autres déposent pendant plusieurs jours les matériaux de construction sur la chaussée contrairement à la loi comme l’indique l’image de cet article.
Le trottoir est transformé en garage et parking pirate soit par des propriétaires de la parcelle voisine de la route ou par des citoyens sans conscience, ni contrôle de soi.
Pendant cette période pluvieuse, la chaussée est débordée par les eaux au niveau du dalot situé à l’entrée de l’église BYA’ENE, et au niveau du petit marché du quartier latin où on observe des eaux de ruissellement en provenance des avenues Télécoms et BILALA, avec comme point de chute dans la rivière Irambo jusqu’au lac Kivu où toutes ces immondices se jettent.
Isaac BASHOMBE, RATECO-SK