Depuis 2012, l’ONU et ses agences, dont l’UNICEF, célèbrent chaque année la Journée internationale des droits des filles, un moment dédié à la lutte contre toutes les formes de discrimination dont elles font l’objet.
Les inégalités et les injustices frappent les enfants dès leur plus jeune âge. En raison de leur genre, les filles sont la cible de discriminations et de pratiques qui brident leur potentiel et les empêchent de se développer pleinement : dans de nombreux pays, elles sont moins scolarisées que les garçons. Dans plusieurs pays, les filles subissent des mutilations génitales comme l’excision, ou elles sont forcées à se marier de façon précoce alors qu’elles ne sont que des enfants. Plus largement, elles disposent de moins d’opportunités professionnelles que les garçons.
Accompagner les filles vers la réussite, c’est développer la société dans son ensemble. De nombreuses études prouvent que des investissements durables et ciblés envers les filles favorisent le développement économique des pays et le bien-être des enfants, des familles et des communautés. Des recherches menées au Kenya, au Brésil et en Inde indiquent qu’en luttant contre les mariages et les grossesses précoces, ces pays auraient pu s’enrichir de 3,4 à 7,7 milliards de dollars supplémentaires.
Quand une fille est scolarisée pendant une année de plus, la mortalité infantile diminue de 5% à 10% et ses futurs revenus augmentent en moyenne de 25%. Quand une mère sait lire, il y a 50% de chances pour que son enfant survive au-delà de l’âge de 5 ans. Si les jeunes filles étaient aussi actives économiquement que les jeunes garçons, les PIB nationaux pourraient augmenter 4,4% plus vite et cela atténuerait la pénurie de compétences.
L’UNICEF déploie d’importants moyens dans toutes les régions du monde pour augmenter la scolarisation des filles, notamment dans le secondaire, les protéger des mariages et des grossesses précoces, s’assurer que les filles sont informées de leurs droits, qu’elles ont accès aux ressources nécessaires pour entretenir une bonne hygiène menstruelle et sexuelle, et les protéger contre les violences physiques ou mentales liées à leur identité.
Nous pouvons agir pour les 600 millions d’adolescentes qui peuplent aujourd’hui la planète. Elles constituent une génération susceptible de devenir une génération de femmes émancipées, éduquées, et parmi elles émergeront des entrepreneuses et des dirigeantes… à condition que les communautés et les sociétés leur en donnent les moyens et les opportunités.
Cinq combats prioritaires pour améliorer la situation des filles : Mettre fin aux mariages précoces, lutter contre les violences liées au genre, faire progresser l’éducation secondaire des filles et l’acquisition des compétences, veiller à la santé nutritionnelle, sexuelle et reproductive des filles, faciliter la gestion des menstruations.
Les jeunes filles sont confrontées à plusieurs difficultés notamment le viol, les mariages des enfants, les grossesses précoces et autres traitements liés aux coutumes rétrogrades.
Un appel est fait à toutes les filles à dénoncer auprès des services habilités tout cas de violences afin que le bourreau soit puni conformément à la loi.
Appel aussi aux parents à amener leurs filles à l’école pour leur épanouissement.
La jeune fille est empêchée d’aller à l’école à cause de la pauvreté de la famille ou parce qu’elle a été forcée à un mariage même précoce.
Pour rappel, le 11 novembre 2011, l’Assemblée générale des Nations-Unies avait déclaré par la résolution 66/170, le 11 octobre Journée Internationale de la Fille afin de reconnaître les droits des filles et les obstacles particuliers auxquels elles se heurtent à travers le monde.