Une trentaine des prestataires des médias communautaires du Sud-Kivu ont pris l’engagement d’intégrer les aspects de psychologie sociale dans le traitement des informations et autres productions en rapport avec les catastrophes naturelles.
Engagement pris à l’issue d’un atelier de deux jours organisé par l’UNESCO à l’Hôtel Mont Kahuzi en Commune d’Ibanda.
Cet atelier de deux jours a été organisé trois mois après l’éruption volcanique déclarée à Goma au Nord-Kivu. Cette éruption volcanique a causé de dégâts énormes et a affecté de milliers de populations de ces deux provinces, et qui étaient obligées de se déplacer vers d’autres coins.
Selon le Coordonnateur des projets à l’UNESCO, Richard MATSIPA, les journalistes sont capables désormais d’apporter une réponse au renforcement de l’éducation et aux traumatismes liés à l’éruption volcanique et d’autres catastrophes naturelles vécues à Bukavu.
Notre source ajoute que les catastrophes enregistrées à Bukavu occasionnent l’augmentation du nombre de ceux qui souffrent des troubles mentaux et de ceux qui sont affectés par des psychoses.
A l’issue de cette formation, les journalistes ont déclaré avoir reçu la matière nécessaire pour exercer leur travail en tenant compte des sensibilités liées aux traumatismes causés par les catastrophes naturelles.
Journaliste à Mama Radio de Bukavu, Alice WIRAGI pense que ce sont des aspects très importants bien que longtemps oubliés dans les productions journalistiques.