Tout homme pour se nourrir et nourrir sa famille doit avoir un travail quelle que soit sa capacité ou son niveau d’études.
C’est pour cette raison que même la bible nous recommande de travailler, car celui qui ne travaille pas, n’a pas aussi droit de manger, selon l’Apôtre Paul dans 1Thesaloniciens 4,11 et 2 Thesaloniciens 3,10- Genèse 3,19 ; 1 Timothée 5,13.
A Bukavu, il n’y a plus de champs, ni jardins. Il devient difficile de trouver des sources des revenus. C’est dans cet angle que notre reporter a fait une descente sur le lieu appelé « Beach Muhanzi ». Il y a rencontré un groupe d’hommes et des femmes qui chargent et déchargent du sable en provenance d’Idjwi et du Rwanda.
Le comité joint en ce lieu a raconté la façon et la manière dont se fait ce travail malgré le mépris porté à son égard.
Selon ce comité le coût d’une barge par m3 équivaut à 11$, le chargement coûte 6$ pour un camion benne, tandis que pour un canter benne, le prix du chargement est de 3$. Le bénéfice est de 0,5$ ou 0,3$ par m3.
Une maman qui a requis l’anonymat, a expliqué que depuis 2007, elle fait ce travail. Autrefois, il n’y avait pas assez des vendeurs du sable, mais actuellement il y a une multitude des vendeurs. Ce qui fait que le gain ou bénéfice pour ce travail est devenu très bas.
Chaque groupe a sa façon de travailler pour trouver un bénéfice.
Selon ces gens, ils se butent à de nombreux problèmes dus aux taxes leur infligées par les services de l’Etat œuvrant au Beach-Muhanzi. A cela s’ajoute différents abus et forfaits des hommes incontrôlés qui viennent faire la loi au Beach-Muhanzi.
Au vue de nombreuses difficultés auxquelles ils sont confrontés, les vendeurs du sable demandent à l’Etat Congolais de leur rendre un bon service en allégeant la charge due aux différents services de l’Etat qui opèrent au Beach-Muhanzi et dans le quartier Nkafu où est localisé leur travail.
Isaac BASHOMBE, RATECO-SK