Situé en Commune de Kadutu, dans le quartier Nkafu, le comité des marchands des bétails se butent à des difficultés multiples dues aux différentes taxes qui leur sont imposées quotidiennement par l’Etat congolais.
C’est d’Idjwi et du Rwanda que proviennent différentes bêtes : chèvres, moutons, dindons et poules, porcs. Une activité qui accorde un gain pour le soutien de beaucoup de ménages.
Ce travail a commencé depuis 1993 jusqu’à présent, a relaté Monsieur le Président de cette corporation, MUGISHO Emmanuel, entouré de son comité qui est composé de quatre membres.
Dès le bas-âge, il s’était décidé de faire ce travail. S’il est ce qu’il est aujourd’hui c’est grâce à ce travail qu’il fait.
Tous les membres du comité disent nourrir leurs familles, scolariser leurs enfants et autres avantages qu’ils ont déjà gagnés grâce à ce travail de vente des bétails.
Mais, actuellement il y a des taxes parfois imaginaires qui leur sont imposées par les services Etatiques.
« Au lieu d’achat, la taxe est payée à 1$ au Rwanda, arrivée à Kamembe, on paie 2$ pour l’acheminement au lieu de départ. »
Autrefois, on payait une seule taxe dénommée, SQAV (Service de Quarantaine Animale et Végétale) équivalant à 300 FC et 500 FC. Pour le moment, cette taxe a été divisée en trois parties et qu’on a confié à la Direction Provinciale de Mobilisation des Recettes, DPMR en sigle.
Ici, il y a maintenant la taxe pour la Mairie à 500 FC, SEFUMA à 1$ par chèvre et la taxe SQAV à 1.500 FC, enfin vient la Police qui demande 700 FC, destinée à la Commune de Kadutu.
Pour les marchands des bétails, il n’y a plus rien comme bénéfice, or toute la famille braque ses yeux sur cette activité faite par les parents.
Ils se disent pénaliser pour le moment. Ces vendeurs demandent à l’Etat que cette taxe revienne encore à 500 FC.
Les vendeurs disent ne pas avoir des Coopératives qui peuvent leur venir en aide pour soutenir leur métier.
Isaac Bashombe, RATECO-SK