Au cours d’un atelier de formation le 28 juin, les membres de différentes Organisations de la Société Civile et des Autorités du territoire ont été outillés sur les différents instruments normatifs qui penchent sur la promotion du genre, la participation des femmes dans l’accès aux ressources ainsi que les différentes formes des violences sexuelles et celles basées sur le genre (VSBG).
Le facilitateur de cette formation Me Benjamin BERA a abordé sur des causes et des conséquences des violences faites aux femmes qui sont négatives sur le plan psychologique, social, économique et sanitaire.
L’association Union des Femmes Insulaires d’Idjwi a formé les acteurs de la Société Civile et les autorités pour que ces derniers sensibilisent la population et pourquoi pas sanctionner les auteurs des violences car, il est difficile de songer au développement pendant que ces violences persistent dans nos familles et dans la communauté en général » explique Me Benjamin BERA.
Du côté des participants, c’est une bonne occasion de comprendre les dangers qui guettent la communauté quand les violences sexuelles et celles basées sur le genre seront toujours commises. Mais ils se sont engagés à sensibiliser la population et aussi dénoncer pour que les auteurs soient punis conformément aux lois de notre pays.
« Nous allons sensibiliser nos familles sur ces différentes formes des violences car, la femme a aussi ses droits garantis par les lois de notre pays et les autres textes internationaux. Les hommes doivent changer la mentalité et les perceptions erronées car, la femme doit aussi gérer et avoir accès aux différentes ressources familiales dans l’amour et le respect mutuel » explique le Révérend Pasteur KAGABO François de l’église CBCA Bugarula.
Cette formation s’inscrit dans le cadre du programme de l’équité du genre et la promotion des droits des femmes au Sud-Kivu, exécuté par l’Association Union des Femmes Insulaires d’Idjwi, UFIN, en partenariat avec la Fondation Panzi.
Richelieu BYAMANA