Le tronçon routier Place de l’Indépendance via Bwindi jusqu’à Kazingo est devenue impraticable et se bute à des nombreux embouteillages le long de la route, où le stationnement des engins lourds en provenance de la Tanzanie et remplis des marchandises encombrent la route. Les usagers de cette route et les piétons rencontrent d’énormes difficultés. Ils se battent pour leurs chaussées devenues des marchés où sont étalées toutes sortes de marchandises et craindre des voleurs qui encombrent ces marchés, les dirigeants n’ont aucune solution. Leur impuissance est patente.
Soucieux de cet état de la route, tant des rumeurs circulaient autour de ces camions stationnés en ce lieu. Notre reporter s’est rendu sur le lieu et a rencontré ces chauffeurs qui nous ont relatés d’être arrivés à Bukavu depuis le 25 mars 2021 jusqu’à présent. Ils disent vivre dans des conditions inhumaines. Pas des latrines publiques, ni endroit où se laver, pas d’eau pour la cuisson et au lavage de leurs habits, ni courant électrique, ni assistance de la part de leurs patrons qui les ont envoyés ici en provenance de la Tanzanie et plus précisément à Arusha alors que connaissant ces conditions d’accueil et de vie dans cette ville.
Pire encore, ils disent avoir été investis la semaine passée par un groupe des policiers congolais envoyés par des autorités pour enlever les plaques sur six de leurs huit véhicules qui sont stationnés à Bwindi sans savoir la cause. Ils sont partis avec sans savoir la destination de ces derniers, car ils étaient dans un convoi du Gouverneur qui rentrait de la Commune de Bagira.
Selon ces chauffeurs, le lundi, 19 avril 2021, on a autorisé deux de leurs véhicules par jour d’aller à l’entrepôt situé à Kalengera pour décharger les marchandises appartenant à la 8è CEPAC à travers son service DCMP.
Ces véhicules remplis des marchandises auraient traversé la frontière du Rwanda pour entrer en RDC depuis le 25 mars 2021 jusqu’à nos jours.
Les passagers du tronçon routier Bagira-Place de l’Indépendance se butent aux problèmes d’embouteillages tout au long de la route, surtout de la Brasserie jusqu’à l’Hôpital Général de Référence de Bukavu, tous les matins quand les enfants se rendent à l’école et le soir quand les parents rentrent du service pour regagner leurs domiciles.
Isaac Bashombe, RATECO-SK