La ville de Bukavu et ses environs se butent à un problème de l’environnement durant ce trimestre. Tout ce qu’il y a autour de nous et surtout là où nous vivons, nous donne l’idée de notre environnement. Cas spécifique de la province du Sud-Kivu et ses territoires.
La protection de l’environnement est une affaire de tous, une seule personne ne peut pas tout faire, car cette affaire nécessite l’implication de tous.
Durant le mois de février, une campagne de sensibilisation a été menée par le Ministre de l’Environnement sortant, Claude NYAMUGABO qui avait sillonné certaines provinces pour sensibiliser la population à planter des arbres sur certains sites en province.
La devise est de planter trois milliards d’arbres jusqu’à 2023. Au mois de janvier, une pluie torrentielle s’est abattue sur toute l’étendue de la province et a causé des dégâts énormes, les maisons emportées, des écoles, mêmes en ville, comme à l’intérieur, des inondations dans des quartiers et villages, même de pertes en vie humaine ont été déclarées ici et là. L’état congolais s’était mobilisé pour assister les sinistrés mais d’autres ont détourné cet argent à leur profit.
Il est de notre devoir de nous assurer que toute transformation de la gestion des ressources naturelles emploi des pratiques qui réduisent le plus possible les dommages environnementaux et reflètent notre rôle comme gardien de la Terre.
Sans oublier les éboulements causés par les constructions anarchiques, même la profanation des tombes au cimetière de la Ruzizi à Bukavu reste un phénomène qui perdure dans la province, et même des maisons sont érigées dans le cimetière.
Isaac Bashombe, RATECO-SK.