Les routes sont construites dans la ville de Bukavu. Mais il est remarqué qu’après un certain moment, c’est le délabrement. Qu’est ce qui serait à la base de cette détérioration rapide des routes ?
Parmi les causes il y a : les lavages des véhicules sur la chaussée, l’envahissement des marchés pirates, réparations des véhicules et l’orientation des eaux des ménages sur la chaussée, non entretiens des caniveaux etc. (selon Nicolas LUBALA président du noyau de la nouvelle dynamique de la société civile de Kadutu).
Les services chargés d’entretiens routiers sont pratiquement inexistants. La route n’est pas balayée et toute la saleté y est jetée et sur le trottoir. Quand il pleut, toute la saleté se trouvant sur la route et sur les trottoirs se déverse dans les caniveaux et en plus, ils ne sont pas curés.
D’où provient la saleté qu’on trouve sur la route ? Cette saleté provient des marchés pirates installés un peu partout le long des routes de la ville de Bukavu. Les gens installent leurs marchandises à côté de la route. Il est remarqué les marchandises de tout genre. Les vendeurs des bananes et des légumes eux lorsqu’ils terminent à vendre ils laissent la saleté sur la route.
Conséquence, quand il pleut cette saleté se déverse dans les caniveaux. La saleté provient aussi de nos ménages. Nuitamment, nos familles viennent en cachette jeter toute sorte des détritus sur la chaussée, et sur les sentiers…
Il s’observe un manque d’entretien de canalisation des eaux de la pluie. On construit des routes, mais on n’engage pas les cantonniers pour déboucher les caniveaux. Une fois que les caniveaux sont bouchés, l’eau commence à couler et stagner sur la route c’est ce qui s’observe sur la route d’Uvira, Industriel et place de l’Indépendance.
Arsène POLEPOLE