Dans le marché central de MUNYA au centre commercial portant le même nom, la mesure de haricots qui coûtait 1500FC se négocie aujourd’hui à 5000FC, la mesure de farine de manioc est passée de 500FC à 1000FC, un poisson salé qui coûtait 2000FC est sans négociation, vendu à 8000FC, un litre d’huile de palme est également passé de 1000FC à 1500FC, pour ne citer que les prix de ces denrées.
Certaines sources contactées à ce sujet disent que cette situation économique s’observe depuis la fermeture des frontières car les petits commerçants vivaient de l’importation. A elles d’affirmer que le prix de plusieurs denrées alimentaires ont galopé à partir du mois de mars dernier. Les produits de premières nécessités ne sont pas loin de cette réalité imposante.
Leur prix a soit doublé ou triplé, sous un air déçu des acheteurs.
La population victime de cette catastrophe économique demande aux autorités étatiques de prendre des mesures urgentes d’accompagnement pendant cette période particulière.
Heri Bahizire Gentil, LA COLOMBE FM/NYANGEZI